Une île traversée par les vents
Une brise nous saisit dès l’arrivée. Le mistral, chargé de parfums, traverse la vigne et favorise la lente maturation du raisin. Il conserve alors sa bonne acidité, et cette fraîcheur que l’on sent, le nez au vent. C’est aussi ce qui fait la particularité des blancs et des rosés d’ici. Ils élèvent à la première inspiration.
Le mistral dominant
Ce ciel implacablement bleu, nous le devons essentiellement au mistral. Froid et sec, il saisit les vignes, ralentit la maturation et aide le raisin à conserver sa pointe d’acidité. Au moment des vendanges, le mistral sèche les fruits, évitant ainsi humidité et moisissure. En hiver, il protège la vigne du gel en créant des flux d’air.
Tout cela, nous le retrouvons dans nos vins, véritables témoins de ce ballet insulaire.
Le levant endurant
Voilà un vent d’est modéré à fort. Doux et humide le plus souvent, il apporte nuages et pluies à l’automne et au printemps. Dans ses moments fougueux, il n'est pas rare de l’entendre souffler fort et monter jusqu’à 140 ou 150 kilomètres à l'heure. C’est là que son humidité pénètre la surface rugueuse de l’île et hydrate la vigne de nos blancs et rosés.